27 Nov 2018 Communication A épingler
Né le 22.11.1995 à Liège
Parcours sportif
FOOTBALL CLUB JUVENTUS-HERSTAL (9370) puis, après fusion en 2002 avec ROYALE UNION SPORTIVE WANDRUZIENNE (2887), ROYALE UNION SPORTIVE JEUNESSE WANDRUZIENNE (2887) 17.10.2001/28.05.2004
ROYAL CLUB SPORTIF JEUNESSE DE GRIVEGNEE (308) 05.09.2005/27.02.2013
ROYAL FOOTBALL CLUB DE LIEGE (4) 26.07.2011/30.06.2012 (prêt)
KÖNIGLICHE ALLGEMEINE SPORTVEREINIGUNG EUPEN (4276) 30.07.2012/27.02.2013 (prêt)
KÖNIGLICHE ALLGEMEINE SPORTVEREINIGUNG EUPEN (4276) 28.05.2013/30.06.2015 – 02.07.2015/24.06.2016
ROYAL SPRIMONT COMBLAIN SPORT (260) 24.06.2016/12.04.2017
ROYAL FOOTBALL CLUB DE LIEGE (4) 31.08.2017/2018/(2020)(sources : Foot 100 asbl)
Statistiques (23.11.2018)
A disputé 39 matches (36 championnats (3 buts), 3 coupes)
1er match officiel : R SPRIMONT COMBLAIN SPORT (260) – RFC DE LIEGE (4) 0 – 2
Compo : Romain Matthys, Emmanuel Massa (Ruben Corstjens 75′), Simon Ligot, Arnaud Winandts, Eric Vandebon, Amine Jiyar (Sergio Teruel Diaz 71′), Valentin Lamort, Randy Giargiana, Laurent Dethier, Eyanga Freddy Mombongo Dues, Karim Ezzahri (Benoit Bruggeman 67′).
Buteurs : Randy Giargiana, Valentin Lamort.
(avec l’aide d’Andrea Morreale)
A coeur ouvert…
Randy, comment allez-vous ?
Très bien ! Et vous ?
Moi, comme supporter, après le match contre Châtelet-Farciennes, je suis heureux : nous avons assisté à un beau match !
En effet. Maîtrisé de la première à la dernière minute.
Vous êtes né à Liège. Où exactement ?
A la Citadelle.
Où résidez-vous actuellement ?
Chez mes parents, à Grivegnée.
Où vous avez joué de 2005 à 2011. Comment êtes-vous arrivé au foot ?
Tout au début, à quatre ans et demi, j’ai commencé au mini-foot. Comme gardien de but. Je suis alors parti à la JUVENTUS HERSTAL puis à Wandre, toujours comme goalkeeper. Une fois à Grivegnée, je suis monté dans le jeu. Mais je pratiquais toujours le mini-foot jusqu’à onze ans, comme gardien de but.
Ah bon ! Kakou l’a échappé belle !
C’est sûr : j’étais très fort ! Mais finalement j’ai préféré le jeu.
Vous êtes au RFCL depuis un an et demi. Mais ce n’est pas votre premier passage chez nous.
Oui, à 16 ans, j’ai joué Rouge et Bleu en U17. Sous la direction de Patrick Tamburini qui est aujourd’hui T2 à Seraing. Je n’en ai que de bons souvenirs. (note Foot 100 asbl : Patrick Tamburini, né le 22.10.1970 à Montegnée, fut affilié au RFCL pendant une vingtaine d’années depuis le 12.10.1979)
Et pourtant, vous êtes parti à Eupen.
J’ai passé là plusieurs tests en U19 et Eupen m’a engagé.
Que vous a apporté ce passage à l’AS EUPEN ?
J’y suis resté quatre ans. Cela m’a beaucoup apporté : en D2 nationale, nous rencontrions de grandes équipes dans de grands stades. Nous avons même été Champions en U19. Je jouais back gauche à cette époque. Je suis monté en Réserves et commencé à comprendre les exigences du football Pro. J’ai connu mes premiers contrats semi-Pro et Pro. Ce passage m’a été bénéfique.
Comment êtes-vous passé à Sprimont ?
A Eupen, en 2016 et ma dernière année de contrat, j’ai eu quelques soucis avec les dirigeants en plus d’une blessure. Avec l’arrivée des Qataris, je sentais que l’équipe première m’était barrée et j’ai rejoins Sprimont en D1 A mateurs.
Et votre arrivée à Rocourt ?
J’avais signé à Seraing. Mais comme ce club fut sanctionné d’une interdiction de transfert, je me retrouvais sans engagement. Le dernier jour du mercato, mon agent a convaincu le RFCL. Ce qui m’a sauvé car, sans cela, j’étais condamné à une saison blanche ! Je suis reconnaissant à Liège de m’avoir accueilli.
Le club ne regrette pas cet accueil : en une saison et demie, vous avez déjà joué 39 matches. Vous êtes un titulaire stable.
Pour un jeune de mon âge, cela fait plaisir de s’imposer dans un club comme le RFCL. J’espère en faire davantage.
Sans fausse modestie, à quoi attribuez-vous ce succès ?
Beaucoup de personnes me disent que j’ai un beau style, avec de la technique. Il faudrait poser la question au coach ! J’ai un peu changé mon fusil d’épaule en quittant Eupen où j’étais plus « jouette », en prenant trop de risques. Mais j’ai conservé les bases découvertes au mini-foot. Et Dante Brogno apprécie sans doute.
Ce que les supporters apprécient, c’est que vous ne lâchez jamais !
C’était mon défaut à Eupen : je montais beaucoup mais ne revenais que trop calmement. Déjà à Sprimont, j’ai appris à savoir aussi défendre.
Quelle est votre place de prédilection ?
Au début, j’étais back gauche; puis on m’a placé à droite. Ce sont les deux places que j’occupe actuellement.
Votre premier match officiel rouge et bleu eut lieu contre Sprimont, le club que vous veniez de quitter. Quel souvenir en gardez-vous ?
Comme si c’était hier ! Comme Jonathan était blessé ou suspendu, je fut aligné comme back gauche. Je jouais contre mon ancien coach, Stéphane Jaspart (note Foot 100 asbl : né à Ougrée le 23.08.1979, Stéphane Jaspart fut joueur RFCL en 1996/1999). J’ai fait un beau match et même marqué un but.
En effet, un superbe tir dans la lucarne ! Aujourd’hui, nous sommes la deuxième meilleure défense mais, de loin, nous ne sommes pas la meilleure attaque. Certes, nous nous améliorons, de match en match, …
Ah, clairement !
…mais que faire pour être plus efficaces ?
Je parlais avec des supporters qui me posaient la même question, après le match de dimanche (18.11.2018). La défense, avec Kakou et des joueurs expérimentés et installés à Rocourt depuis plusieurs années, a des automatismes bien rodés. Mais le milieu et l’attaque, ce sont de nouveaux joueurs. Et jeunes, d’à peine un peu plus de 20 ans! On ne peut que s’améliorer.
Avez-vous d’autres activités que le football ?
Non. On s’entraîne beaucoup, huit fois par semaine.En dehors de cela, je me repose beaucoup. Je vois quelques amis. Je suis concentré sur le football : entraînements, matches et récupération!
Comment voyez-vous votre avenir ?
Je suis sous contrat jusque 2020. Avec les aléas du foot, mon avenir c’est donner le maximum sur le terrain.
Quelles sont pour vous les caractéristiques du RFCL ?
On sent vite que ce club a un vécu. L’importance des supporters nous le montre. Ils sont souvent très critiques.
Ah oui, on est à Liège !
Mais ils restent toujours très sympathiques. Et qui jouent leur rôle : contre Knokke, malgré un match médiocre, ils nous ont portés jusqu’au bout. Les joueurs ont besoin de ça. Sinon l’équipe n’aurait pu marquer les deux buts dans les dix dernières minutes. Aussi, l’enthousiasme des supporters impressionnent les équipes adverses. Contre Châtelet, on avait le sentiment de jouer à douze contre onze.
Retrouvez l’ensemble des interviews des joueurs sur la page Une rencontre, un joueur…