19 Mai 2019 Communication RFCL Highlight, Portraits
Carte de visite
Né à Verviers le 02.05.1962.
Parcours sportif (source : Foot 100 asbl)
CERCLE SPORTIF JUSLENVILLOIS (3853) 26.09.1972/30.06.1981
BATTICE FC (3456) 01.07.1977/30.06.1979 (prêt)
ROYAL FOOTBALL CLUB LIEGEOIS (4) 01.07.1979/30.06.1981 (prêt)
ROYAL FOOTBALL CLUB LIEGEOIS (4) 01.07.1981/30.06.1987 (150 matches de championnat en Division 1, 25 matches de coupe de Belgique, 4 matches de coupe d’Europe )
KONINKLIJK VOETBALKLUB MECHELEN (25) 01.07.1987/30.06.1989 (4 matches)
KONINKLIJK VOETBALKLUB KORTRIJK (19) 01.07.1989/30.06.1993 (95 matches)
KONINKLIJKE BEERSCHOT VOETBAL- EN ATHLETIEKCLUB (13) 01.07.1993/30.06.1995
KONINKLIJK VOETBALKLUB MECHELEN (25) 01.07.1995/04.08.1997 (56 matches)
KONINKLIJKE FOOTBALL CLUB TURNHOUT (148) 05.08.1997/28.06.1999
ROYAL CLUB SPORTIF VERVIETOIS (8) puis, après fusion en 2000 avec ROYAL DISON SPORT (63), ROYALE ENTENTE DISON VERVIERS (8) puis, en 2003, ROYAL CERCLE SPORTIF VERVIETOIS (8) 29.06.1999/30.06.2003
ROYALE UNION SPORTIVE 1947 EMMELS (4924) 01.07.2003/30.06.2004
ROYALE ASSOCIATION FOOTBALL FRANCHIMONTOIS (14) 01.07.2004/18.11.2005
FOOTBALL CLUB JEHANSTER (8961) 19.11.2005/02.10.2006
GRUPO DESPORTIVO POULSEUR (9434) 03.10.2006/30.05.2008
ROYAL MONT FOOTBALL CLUB (3017) 14.12.2009/30.06.2011
CERCLE SPORTIF VISE (Société Royale) (369) 26.07.2011/02.06.2014
ROYAL FOOTBALL CLUB DE LIEGE (4) 22.07.2014/2019
Entraîneur KÖNIGLICHE ALLGEMEINE SPORTVEREINIGUNG EUPEN (4276) 2005/2011, ROYAL FOOTBALL CLUB MALMUNDARIA 1904 (188) 2010/2011, CERCLE SPORTIF VISE (Société Royale) (369) 2011/2013, ROYAL FOOTBALL CLUB DE LIEGE (4) 2013/2019
En caractères gras : clubs de D1
Statistiques (avec l’aide d’Andrea Morreale)
1er match officiel (25.06.1982) : RFC LIEGEOIS (4) – RSC ANDERLECHTOIS (35) 0-0
Composition : Pierre Drouguet, Jean-François de Sart, Bernard Habrant, Michel Wintacq, Moreno Giusto, Alain Austen, Roger Henrotay, Pierre Kuypers, Benoît Thans (Jozsef Pal 30′), Guy François, Bernard Wégria.
A coeur ouvert …
PIERRE DROUGUET : L’ amour de mes enfants et le Football m’ont comblé…
PAPA, MAMAN, LA BONNE ET MOI…
Qui ne se souvient pas de cette pièce de théâtre oh combien célèbre de Robert Lamoureux qui a dû en faire rire des spectateurs. Papa, maman et les enfants, surtout dans une famille qui compte quatre enfants, çà en fait du monde dans la cuisine. Et là, on se rencontre du rôle important que joue, dans un premier temps, la maman, et par la suite, l’épouse et/ou la compagne, dans la carrière d’un sportif de haut niveau. A cette époque, dans les années 50-60, toutes les mamans étaient ménagères, du matin très tôt jusqu’au coucher très tard, elles travaillaient sans compter (leurs heures) pour le bien être de leur grande famille. Au travers de Marilou, la Maman de Pierre, rendons leur hommage et remercions-les à notre façon…
TOUTE LA FAMILLE HABITE À THEUX…
Lorsque le petit Pierre ouvrit pour la première fois les yeux un beau matin du 2 mai 1962 à la Maternité à Verviers, il se doutait bien peu que nous nous retrouverions 56 ans plus tard, un vendredi, attablé autour d’un bon café, à Rocourt, ça ne s’invente pas, pour parler de sa longue et fructueuse carrière qui, si tout va bien, est encore loin de se terminer. Si durant sa carrière, Pierre a beaucoup voyagé le sac de foot en mains, il a dû affronter la maladie de son fils, nous en reparlerons plus tard, suite à cela il s’est beaucoup investi dans une Association et à l’issue de notre rencontre, après avoir avalé un « croque madame » sur le pouce, il s’en allait direction Eupen pour le boulot…
Comme à l’accoutumée, nous débuterons notre rencontre par une petite présentation de la grande famille Drouguet…
« Mon papa s’appelle Pierre (Pierrot) comme moi, il a 81 ans, il était chauffeur poids lourds. Ma maman s’appelle Marie-Louise, Marilou pour les intimes, elle a 78 ans et elle était comme on dit ménagère. Pardi, pour s’occuper de ses quatre enfants, elle en a eu du boulot. A la maison, nous étions deux garçons et deux filles, un bon équilibre dans la famille. Mon frère Jean-Luc (55 ans), et sa compagne Christine, a une fille, Justine (26 ans). Ma sœur Simone et son mari Patrick ont deux garçons, Kenny (29 ans) et Dorian (26 ans). Ils sont les heureux grands-parents d’un petit Julien (2 ans) chez Kenny. Mon autre sœur Nathalie (44 ans) et son époux Pascal ont une fille, Thea (20 ans). Je suis le parrain à la fois de ma sœur Nathalie et de ma nièce Thea. Avec mon épouse Patricia, nous avons deux enfants, Alicia (29 ans) et Arnaud (27 ans). Et pour ne pas faire de jaloux (rires), Alicia a un petit copain, Florian, et Arnaud a une petite copine, Céline. Et toute cette belle et grande famille habite à Theux… ».
DON BOSCO VERVIERS, JUSLENVILLE AVANT DE REJOINDRE ROCOURT ET JOVAN CURCIC…
Comme tous les petits garçons, et petites-filles de son âge, pas de discrimination s’il vous plaît bien comme dirait Albert Cougnet (Alain Soreil), Pierre a fréquenté l’Institut Don Bosco à Verviers. Côté football, un peu dans la rue, un peu à l’école pendant la récréation et puis la première carte d’affiliation…
« J’ai signé ma première carte d’affiliation que j’avais 10 ans, se souvient Pierre, à Juslenville, le club de mon patelin. En minimes, je jouais dans le champ jusqu’au jour où le gardien s’est blessé, je suis allé jouer dans le goal et j’y suis resté, jusque l’âge de 15 ans. Puis, avec 3-4 joueurs de l’équipe, nous sommes partis jouer à Battice, le niveau était plus élevé, on évoluait en catégorie supérieure. Je me souviens, Jean Niessen le délégué venait nous chercher et nous ramener en voiture, pour les entraînements et les matchs. J’ai fait le grand saut vers Rocourt quand j’avais 17 ans, nous jouions en juniors UEFA et nous avions une belle équipe avec entre autres, Bernard Wégria, Jean-François de Sart, Moreno Giusto, Luc Sluysmans et Alain Austen. Nous avons terminé vice-champions de Belgique derrière le Standard. C’est là aussi que j’ai rencontré Jovan Curcic, il était non seulement l’entraîneur de l’équipe mais aussi des gardiens. Qu’est-ce que j’en ai bavé avec lui… Jovan était un très grand professionnel, très exigeant avec une très grande expérience, il nous a inculqué les bases du professionnalisme mais il m’a surtout formé et forgé mon caractère. Je me souviens après chaque entrainement, j’avais bouffé de la poussière dans la cuvette à droite de la tribune assise, le Docteur Lebrun m’obligeait à boire 1 litre de lait. Le football moderne a évolué; à cette époque on était plus respectueux, plus professionnel, plus près de nos supporters… ».
PASSAGE DE TÉMOIN ENTRE GUY ET PIERRE, LE MALHEUR DES UNS FAIT LE BONHEUR DES AUTRES…
Comme nous l’avais très sportivement relaté Guy Hubart il n’y a pas très longtemps, Pierre a su saisir sa chance au bon moment.
« C’est vrai, concède Pierre, lorsque je suis rentré dans le noyau A, j’étais la doublure de Guy. Guy s’est blessé et le duo Louis Carré-Victor Wégria a décidé que je jouerais. Mon premier match, à Rocourt contre Anderlecht, devant 30.000 spectateurs, je l’ai appris une heure et demi avant le match. D’un côté, c’est bien pour le stress, tu n’as pas le temps de trop réfléchir. On a fait 0-0, on n’était pas très bon ce jour-là. Avec Robert Waseige c’était tout autre chose, j’ai fait 1-2 après un mauvais match; il a mis Patrick Gusbin dans les buts. C’est de loin la meilleure période, nous étions tous des amis, Liège est une grande famille, un club mythique, je revois encore aujourd’hui des anciens supporters, leur affection n’a pas changé d’un iota. L’équipe était fort jeune, surtout la défense, Robert Waseige recherchait un joueur de grande expérience; il avait jeté son dévolu sur Lei Clijsters, mais celui-ci a préféré signer à Malines. Alors, finalement Ranko Stojic (Serbe) est arrivé du Dinamo Zagreb avec une solide expérience et une excellente réputation. J’avais compris, il me fallait changer d’air… ».
YVES BARÉ, UN MANAGER AUX PETITS SOINS POUR SES POULAINS, DIRECTION MALINES…
Après sa longue et belle carrière de joueur, ses différentes expériences en tant que coach, Yves s’était reconverti en agent de joueur, manager en quelque sorte. Il défendait les intérêts de Pierre Drouguet…
« Avec l’arrivée de Stojic, je n’avais pas beaucoup le choix, poursuit Pierre. Yves Baré s’est rendu à Malines pour y rencontrer le président du RFC Malinois, John Cordier. Il est revenu avec un deal intéressant, je signais pour deux ans comme doublure de Michel Preud’homme. Après deux ans, Michel aurait du partir et je serais devenu numéro un. Or, Michel est resté et c’est moi qui suis parti !
Il n’empêche : ce fut une période courte mais belle. La première année, nous sommes champions, nous remportons la Coupe des Coupes contre Ajax Amsterdam (1-0), et ensuite la Super Coupe de l’UEFA contre le PSV Eindhoven (3-0 et 0-1)… Tu sais que les deux premières années, il n’y avait pas d’entraîneur pour les gardiens, Michel et moi, nous nous entraînions avec le groupe et nous faisions des exercices spécifiques à deux. Mais deux ans sur le banc, ça suffisait… ».
MALINES, COURTRAI, BEERSCHOT, MALINES, TURNHOUT, PIERRE DÉCOUVRE LA FLANDRE…
En quittant Malines, Pierre commence une sorte de périple dans le nord de la Belgique, encore que Courtrai soit loin d’être au nord… En tête de paragraphe, j’ai écrit que Pierre découvre la Flandre, j’aurais pu écrire aussi Pierre parcourt… Si j’ai utilisé le verbe « découvre » c’est plutôt parce que notre Theutois a malheureusement découvert une Flandre qu’il ne connaissait pas, une Flandre anti-wallons …
« Comme je le dis plus haut, au risque de me répéter, deux ans sur le banc ça suffisait, et pourtant Paul Courant, alors manager à Malines, me proposait un contrat de cinq ans. Sur recommandation de Michel Preud’homme, Yves Baré s’en alla jeter un œil du côté de Courtrai. Finalement, j’ai signé un contrat de quatre années, trois en D1 et la quatrième nous sommes descendus en D2. J’ai eu cinq entraîneurs différents : Henk Houwaert, la 1ère année, René Desayere, la 2ème, Bo Braem la 3ème, avec Erwin Vandendaele qui a fini la saison, et Johan Boskamp la 4e. Nous avons habité trois ans à Courtrai, la quatrième, ma femme a voulu revenir dans notre maison à Heusy. Je faisais la route tous les jours, je partais à 6h du matin pour éviter les bouchons et je rentrais à 7h le soir. J’ai quitté Courtrai pour rejoindre le Beerschot où j’ai signé pour deux saisons. J’y ai retrouvé René Desaeyere, nous avons joué deux fois le tour final, contre Waregem et contre Alost. Nous avions la meilleure défense, huit matchs sans prendre de but, jusqu’à la 86e, une floche de Philippe Clément et j’ai encaissé ! Et puis, je suis revenu deux saisons à Malines comme titulaire. La première année, nous finissons à la 9ème place, et la seconde, tout se passe très bien jusqu’à la trêve hivernale. C’est vrai, je l’avoue, j’ai commis une erreur ce jour-là… J’étais le seul wallon dans l’équipe, les supporters flamingants se sont acharnés sur moi, je me suis disputé avec eux, c’est parti en vrille, j’ai été suspendu et j’ai quitté le club. Entre-temps, ils avaient engagé un gardien moldave, ne voit-il pas que je lui casse l’épaule en tirant au but à l’entraînement… Yvan Willockx, un jeune gardien m’a remplacé. Quand je suis parti, Malines avait 11 points d’avance sur le 1er descendant, Georges Heylens a fait le maximum mais ils sont quand même descendus. Le comble est que les supporters voulaient que je revienne mais les dirigeants leur mentaient, en affirmant que je ne voulais pas revenir… Pour commencer la saison suivante, j’avais signé à Turnhout, en D2 où je retrouvais Malines. Lors du match à Malines, il y avait 10.000 personnes, toutes contre moi et en plus on gagne 1-2. Dommage, on s’est fait battre au tour final et c’est Malines qui est remonté. Plus tard, j’ai eu l’occasion de rencontrer les supporters, je leur ai expliqué la cabale d’un dirigeant à mon encontre. Le différent s’est aplani, je pouvais resigner 4 ans à Turnhout, plus professionnel, des entraînements le soir… Or, je travaillais comme magasinier chez mon frère. Il était temps de revenir humer l’air frais de la campagne verviétoise… ».
VERVIERS, EUPEN ET LES COPAINS D’ABORD…
Nous sommes en 1999, Pierre a quitté le RFC Liégeois en 1987, cela fait quand même douze années qu’il effectue journellement des trajets plus ou moins longs qui, à la longue, fatiguent son homme. Et tout ce temps passé sur la route, c’est du temps que le papa qu’il est ne peut consacrer à ses enfants. Effectivement, cela fait réfléchir d’autant qu’au CS Verviers on s’apprête à monter une belle équipe…
« Effectivement, poursuit Pierre. Frans Farine est devenu président, il veut se donner les moyens pour monter une belle équipe. Incontestablement, le challenge en vaut la chandelle. De plus, j’avais un café à Verviers et je voulais à tout prix revenir chez moi. J’ai signé pour 4 ans : la 1ère année en D3 avec Jacques Dodémont comme entraîneur : on est descendu ! La seconde en Promotion avec Etienne Delangre, nous avons été champions, retour en D3, toujours avec Etienne, et enfin la 4e en D3 avec Pascal Croughs. Et puis, il n’y avait plus d’argent dans les caisses… Las, j’ai voulu vraiment arrêter ma carrière comme joueur, je voulais prendre du recul pour m’occuper de mes enfants, ma fille, Alicia, se débrouillait superbement bien au tennis, tandis que Florian participait aux championnats de BMX, avec des déplacements à l’étranger. Finalement, je me suis laissé tenter par l’expérience en tant qu’entraîneur des gardiens à Eupen, j’y suis resté 11 années quand même. Les deux premières années avec Marc Grosjean en D2, la 3e avec Nico Claesen et Dany Ost. Paul Brossel est devenu moins actif, les Italiens sont arrivés, ils voulaient un entraîneur des gardiens professionnel, j’ai dit non merci, je me suis occupé des jeunes gardiens. Mais rien à faire, le football, la compétition, l’adrénaline me manquait, alors j’ai rechaussé les godasses non pas pour l’argent mais pour m’amuser et retrouver les copains :
– Emmels – P3 – Hubert Kummeler
– Jehanster – P3 – José Frère – Champions nous sommes montés en P2
– Theux – P3 – Angel Cortes
– Poulseur – P3 – Francis Burenne – Champions et montée en P2
Et voilà tout le plaisir de retrouver non seulement des bons copains mais aussi les supporters… ».
VISÉ, UN DÉTOUR PAR LA CITÉ DE L’OIE AVANT DE FONCER SUR ROCOURT…
Alors qu’il avait refusé d’endosser la carrière d’entraîneur professionnel à Eupen, Pierre accepte finalement le challenge que lui propose Visé. Une sorte de tremplin avant de rejoindre Rocourt…
« C’est vrai que j’ai finalement fait le grand saut, mais ça n’a duré que deux années et puis est survenue la faillite… C’est à cette époque qu’on a décelé la maladie de mon fils, autant vous dire que j’avais ma tête ailleurs… J’ai eu l’opportunité de revenir à Liège, retourner dans le club qui m’a donné l’opportunité de jouer en D1, le club de mon cœur. J’en suis à ma 6e saison, et je m’y amuse toujours autant. Une saison avec Christophe Kinet, 1 saison et demi avec Alain Bettagno, puis Alex Czerniatynski et enfin Dante Brogno depuis trois saisons, avec 1 tour Final, 1 titre et 1 sauvetage… ».
En l’espace de deux semaines, je me suis retrouvé en face de Robert Coutereels et aujourd’hui Pierre Drouguet, et je dois vous avouer que j’ai été très impressionné. Tous les deux, ils vouent une admiration et une fidélité au club qui leur a permis de débuter leur carrière en D1. Ce n’est pas un hasard si aujourd’hui, ils se retrouvent dans le staff de Rocourt, car l’un comme l’autre respecte leur club, leur président, leurs supporters. Pour eux, le Great Old Club est un club mythique, une grande famille, une sorte d’institution sociale capable d’apporter joie et bonheur à un maximum aux supporters et pour se faire, colorer leur ciel en Rouge et Bleu…
QUELQUES MOTS SUR MES ENTRAÎNEURS…
– Joseph Gulpen (Battice) – il m’a dégrossi…
– Jovan Curcic – mon formateur, il m’a affiné, inculqué le professionnalisme, la rage de vaincre.
– Victor Wégria – il m’a lancé dans l’aventure.
– Robert Waseige – il a fait de nous, joueurs, de très bons joueurs, l’envie de gagner quelque chose, la rage de vaincre. Grâce à lui, tous les joueurs de Liège ont fait une belle carrière.
– Aad de Mos – le hollandais pur et dur ! très peu de contacts…
– Henk Houwaert – il laissait beaucoup de liberté en dehors du terrain mais très exigeant sur le terrain…
– René Desayere – René est un bon copain, trop gentil…
– Bo Braem – un peu moins connu, un poète, un professeur…
– Johan Boskamp – la machine dans tous les sens du terme, on devait vivre comme des Moines ! On sort jusque 6h du matin et puis… on déguste sur le terrain !
Pêle-mêle : Pol Peeters (Beerschot), Willy Reynders (Malines), Walter Meeuws – Georges Heylens, Gérard Plessers (Turnhout), et les copains : Jacques Dodémont, Pascal Croughs, Etienne Delangre et tant d’autres…
LES SOUVENIRS… LES MEILLEURS ET LES MOINS BONS…
LES MEILLEURS :
– La naissance de mes enfants
– Mon 1er match en D1 avec Liège contre Anderlecht (0-0)
– La finale de la Coupe de Belgique (perdue c’est vrai), j’avais tout donné et même arrêté un penalty de Scifo en ¼ de finale
– La finale de la Coupe des Coupes contre Ajax (1-0)
– La finale de la Coupe de l’UEFA contre le PSV
– Les 2 titres du RFC Liégeois (de Prom. En D3 et de D2 amateur en D1 amateur)
LES MOINS BONS :
– La maladie de mon fils : Glomerulonephrite, une maladie auto-immunitaire. J’aurais voulu donner mon rein à mon fils mais je n’étais pas compatible. Cela s’est passé entre deux familles. Moi j’ai été opéré à Amsterdam, tandis qu’Arnaud a été opéré à Maastricht. Le donneur se trouve dans le même hôpital que le receveur, dans la salle d’opération juste à côté, le transfert est immédiat…
– La perte de la finale de la Coupe de Belgique !
– La descente avec Courtrai en D2
– La descente avec Verviers en D3
– Le tour final raté du RFC Liégeois ; on avait gagné 0-1 à Alost avant de se faire surprendre à Rocourt (1-2) …
CONCLUSION
« J’ai fait une très belle carrière qui aurait pu être encore meilleure quand Bruges et Anderlecht sont venus frapper à ma porte. Mais je ne regrette rien, j’ai joué plus de 300 matchs en D1, j’ai gagné des titres, joué la Coupe d’Europe, et j’ai des enfants merveilleux en bonne santé, que demander de plus ? Merci la vie ! »
Ben voilà, nous voici arrivés au bout de cet agréable entretien à bâtons rompus. Entre un café, un schweppes tonic et un croque-madame avec un seul œuf, oh un oubli, j’ai énormément apprécié ta compagnie cher Pierre. Tu es un homme entier, honnête, fidèle et un papa merveilleux pour tes enfants, j’en suis sûr et certain. Aussi bien toi que Robert, on sent en vous cet amour pour vos couleurs, cette volonté d’aller de l’avant, mais pas à n’importe quel prix. Votre confiance est sacrée envers votre président et vos dirigeants, et vous avez entière confiance dans les projets à venir.
Cher Pierre, je te remercie pour ces moments entiers, je te souhaite bonne route et je t’envoie toute mon Amitié.
(Interview et rédaction : Lucien Longrée)
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