21 Jan 2019 Communication A épingler
11 – Curtis KABEYA | 01.11.93 | Attaquant
Né le 01.11.1993 à Charleroi
Parcours sportif
ROYAL GOSSELIES SPORTS (69) 22.11.1999/30.04.2002
ROYAL CHARLEROI SPORTING CLUB (22) puis, en 2001, SPORTING DU PAYS DE CHARLEROI (22) 05.09.2000/30.04.2002 (prêt)
SPORTING DU PAYS DE CHARLEROI (22) 04.06.2002/06.08.2004
ROYAL OLYMPIC CLUB DE CHARLEROI – MARCHIENNE (246) 26.09.2003/30.06.2004 (prêt)
ROYAL OLYMPIC CLUB DE CHARLEROI – MARCHIENNE (246) 07.08.2004/19.12.2004
ROYAL JEUNESSE SPORTING CLUB HEPPIGNIES-LAMBUSART-FLEURUS (5192) puis, en 2013, CHARLEROI-FLEURUS (5192) 20.12.2004/30.12.2013
ROYALE ASSOCIATION CERCLE SPORTIF COUILLET (94) 04.09.2008/30.06.2009 (prêt)
FOOTBALL CLUB CHARLEROI (94) 31.12.2013/30.06.2014
ROYALE UNION WALLONNE CINEY (460) 28.07.2014/29.04.2015
ROYAL FOOTBALL CLUB DE LIEGE (4) 06.06.2015/30.06.2016
KONINKLIJKE SPORTKRING HEIST (2948) 01.07.2016/30.06.2018
ROYAL FOOTBALL CLUB DE LIEGE (4) 20.07.2018/2019
(Sources : Foot 100 asbl)
Statistiques (17.01.2019)
Deuxième saison (2015/2016 et 2018/2019)
A disputé 45 matches (12 buts) de championnat et 4 matches de coupe
1er match officiel (Coupe de Belgique 08.08.2015) : CERCLE SPORTIF PAYS VERT OSTICHES-ATH (9245) – RFCL (4) 1 – 2
Nicolas Pire, Gaëtan Audoor, Arnaud Winandts, Benoît Masset, Eric Vandebon, Sergio Teruel Diaz, Laurent Dethier (Julien Charlier 76′), Edgar Mbazoa Yalingui (Dieudonné Lwangi 45′), Julien Mercier, Jean-Sébastien Legros (Curtis Kabeya 67′), Anthony Lorenzon.
Buteur : Anthony Lorenzon (2 fois)
(Merci à Andrea Morreale)
Né à Charleroi, où habitez-vous actuellement ?
A Rocourt. Je dispose d’un appartement à 200 mètres du stade.
Vous êtes né Belge mais de quelle pays est originaire votre famille ?
Du Congo. Mon Grand-Père, Petit-Paul Kabeya, fut le premier joueur Congolais au Sporting Charleroi dans les années 60. Il est venu en Belgique avec mon autre Grand-Père, Norbert Lukalu, qui fut joueur de D1 à l’Olympic Charleroi.
Je garde un fort souvenir de mon Grand-Père Petit-Paul. Les supporters se demandent parfois pourquoi, quand je monte sur le terrain ou quand je marque un but, j’embrasse mon poignet et mon avant-bras : j’y ai fait tatouer la date de décès de Petit-Paul et le non de ma Maman et mon Papa.
Comme Maxime Raskin, Tom Roland ou Yoshi Mariën, vous êtes donc né dans une famille de footballeurs ?
Oui, mon Tonton Serge Lukalu a été joueur au Sporting Charleroi, international Diable Rouge dans les années 80 et entraîneur à l’EDJ des Zèbres (Il a sûrement côtoyé Dante Brogno). Il y a aussi mon Cousin Tevin Kabeya ancien Olympic, OHL et Alost qui joue actuellement à Walhain.
(Pour découvrir les footballeurs de la famille de Curtis, cliquez sur ce lien)
Vous avez connu huit clubs différents et allez jouer votre cinquantième match avec le maillot Rouge et Bleu. Quelle est la caractéristique du RFCL ?
Le public ! L’émotion qu’on ressent quand on marque un but ! Quand on est dans le couloir à l’entrée du terrain, qu’on voit le tifo, comme ce dernier week end contre le RWDM, et qu’on entend le public chanter, les joueurs veulent se donner à fond. J’ai joué deux ans à Heist mais, par rapport à Rocourt, on sent qu’il manque quelque chose. On comprend vite qu’à cause de nous les supporters passeront une bonne semaine ou pas.
Vous souvenez-vous de votre premier match officiel ?
C’était en coupe contre Ostiches. Un match un peu spécial. Parce qu’il y avait eu des débordements après match : je découvrais Liège et l’enthousiasme de ses supporters.
Quelle est votre caractéristique ? Votre qualité ?
Dans le vestiaire, je suis connu pour ça : si j’ai quelque chose à dire, je le dis. Que ça plaise ou non.
Comment jugez-vous votre jeu ?
Je joue avec le coeur et pour mon Grand-Père qui est là-haut. Le premier tour de cette saison a été très difficile. Je veillais à ne pas le montrer. Je tirais sur le piquet presqu’à chaque match. J’ai subi deux déchirures; je n’avais jamais connu ça dans ma carrière. Mon but n’est pas de soigner mes stats mais de contribuer à la victoire du club.
Estimez-vous que notre équipe s’améliore ?
En montant de division, c’est devenu une nouvelle ère. La D1 amateur est plus physique. Il y a plus d’entraînements, plus durs. Avec des joueurs de talents. Et jeunes. Il fallait du temps pour que la sauce prenne. Comme attaquant, je dois courir beaucoup plus pour assurer aussi la défense.
J’ai confiance pour la deuxième partie. Dans les vestiaires, toute l’équipe pense comme moi. Et nous travaillons fort pour nous améliorer.
Comment subissez-vous le racisme ?
Je relativise. 90 % des amateurs de foot sont intelligents. Je ne m’occupe pas des 10 % qui restent.
Avez-vous d’autres activités ?
Comme je suis loin de ma famille et de mes amis, je me déconnecte grâce aux jeux vidéo sur mon ordinateur.
Comment voyez-vous votre avenir ?
Je ne me suis jamais vraiment posé la question. Je vis 100 % le présent. Je vis foot, je mange foot, je dors foot.
J’ai déjà travaillé deux ans dans le bâtiment, deux ans dans la restauration : je sais ce que c’est travailler. J’ai l’occasion de vivre du foot et je me donne à 100 % pour cette opportunité
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