27 Fév 2019 Communication A épingler
Né à Waremme le 26.02.1982
Parcours sportif
R STADE WAREMMIEN (190) 11.08.1988/25.04.2002
R STANDARD DE LIEGE (16) 1992/1995 (prêt)
FC HEDERA MILLEN (5708) 02.05.2002/29.04.2005
R FC HUY (76) 04.05.2005/13.04.2007
R FC SERESIEN (23) 04.05.2007/30.06.2008
K SPORTKLUB TONGEREN (54) 01.07.2008/29.04.2010
K PATRO EISDEN MAASMECHELEN (3434) 10.05.2010/27.04.2012
R FC DE LIEGE (4) 09.05.2012/2019
Entraîneur
JEUNESSES OLEYENNES REUNIES (7501) 1999/2000 2001/2004
R SPORTING CLUB BEAUFAYS (2960) 10.2010/11.2012
R FC DE LIEGE (4) 2018/2019 (U7 A)
(Sources : Foot 100 asbl)
Statistiques (21.02.2019)
7ème saison
A disputé 215 matchs (coupe et championnat), 27 buts
1er match officiel : FC JUPILLE – R FC DE LIEGE 0 – 4 (Coupe – 29.07.2012)
Compo : Nicolas Pire, Arnaud Winandts (Maxim Proesmans 82′), Gaëtan Audoor, David Aktan, Jean-Michel Vansteenberghe, Benjamin Maréchal, Hamdi Bouslama, Eric Vandebon, Adrien François (André Carrein 63′), Serge Djamba-Shango, Germain Marloye (Sandro Mirante 70′).
Buteurs : Germain Marloye, Jean-Michel Vansteenberghe, Serge Djamba-Shango, Hamdi Bouslama.
(Avec l’aide d’Andrea Morreale)
Eric, tu es né à Waremme; tu as débuté à Waremme. Où résides-tu aujourd’hui ?
A Rocourt, rue de la Tonne.
Ah, bon !?
Oui, le hasard a bien fait les choses : à 300 mètres du stade. Dans une maison que j’ai achetée en 2012, l’année où j’ai signé à Liège.
C’est le club qui s’est rapproché de toi !
Mais depuis lors, ma famille s’est agrandie de trois garçons. Nous sommes en train de faire construire en Hesbaye, à Remicourt.
C’est maintenant toi qui te rapproches des supporters : la Hesbaye est un repaire de Rouge et Bleu !
A part le foot, tu as une profession ?
Je suis manager dans une société pharmaceutique qui est située à Deinze, à Nazareth plus précisément (340Km aller – retour).Et j’y suis deux ou trois fois par semaine. J’ai donc un emploi du temps fort chargé.
En plus de cela, tu as des activités d’entraîneur.
Je m’occupe aussi de l’équipe de mon fils Léon qui joue en U7 au RFCL. J’accepte cette responsabilité puisque je suis présent comme joueur, que c’est une passion et que j’ai obtenu mes diplômes d’entraîneur. Aussi parce que l’activité d’entraîneur est un domaine vers lequel j’aimerais me tourner dans l’avenir.
Quels sont tes diplômes ?
J’ai obtenu celui d’ UEFA B, avec grande distinction. En fonction de mes possibilités, j’aimerais progresser dans la qualification UEFA A.
Comment es-tu venu au foot ? Tu es né dans une famille de footeux ?
Papa n’a pas eu une carrière de footballeur mais était un grand fan de foot. Il assistait à tous les matchs possibles et pas seulement ceux du RFCL. Je l’ai suivi : on me dit que depuis l’âge de trois ans je suis fan de foot et très méticuleux pour apprendre les règles et les exigences de ce sport.
Quelle est ta place de prédilection ?
Dans le passé, j’étais plus explosif et plus rapide (rire) et avais un rôle plus offensif. Je marquais beaucoup de buts dans les équipes d’âge jusqu’en U16. Puisque je suis gaucher, j’ai progressivement évolué comme ailier puis arrière gauche. Aujourd’hui, ma place de choix est celle de défenseur central.
Au RFCL, comme défenseur central, tu as quand même marqué 27 buts. Surtout sur phase arrêtée !
En effet. Mon plus beau est sans doute celui de la qualification en coupe de belgique la saison dernière à Alost.
Je ne brille pas par mon jeu de tête. Sur corner, c’est plutôt Arnaud. Mais je me flatte d’avoir pu donner pas mal d’assists.
Tu as connu huit clubs et même dix avec ta carrière d’entraîneur. Comment es-tu venu au club de Rocourt en 2012 ?
Grâce à mon grand ami Hamdi Bouslama (NDLR : au RFCL en 2012/2015) qui avait été approché par Dany Onclin, à l’époque manager à Liège et qui l’avait connu à Tongres. Hamdi lui a parlé de moi. De mon côté, j’ai toujours eu une attirance pour le FC Liégeois depuis tout petit puisqu’on allait souvent avec mon Papa au Stade Vélodrome. (Je me rappelle avoir reçu la vareuse de Varga pour ma petite communion).
En 2012, la direction était crédible et les soucis du club étaient derrière le dos. Alors, je n’ai pas hésité.
Tu ne restais qu’un ou deux ans dans les clubs précédents. Voilà sept ans que tu restes fidèle Rouge et Bleu.
Porter le maillot du FC Liégeois est exceptionnel. Il faut l’endosser pour le comprendre. Je suis devenu amoureux de ce club. C’est un peu ma seconde femme. Mon épouse, mes enfants et ma famille vivent au rythme du FC Liégeois.
Et puis Il y a la stabilité rassurante de la direction qui permet de ne s’occuper que de jouer, ce n’est malheureusement plus le cas partout.
Les supporters te le rendent bien. Ils apprécient aussi ton aptitude de meneur d’homme.
C’est une aptitude naturelle. Je ne dois pas me forcer à parler aux joueurs ou au groupe. Mais je suis positif dans mon approche. Même si je suis capable de taper sur la table et, quand il le faut, de dire les choses telles qu’elles sont. Toujours dans un esprit constructif et pour l’intérêt du groupe et du club.
Tu manies avec brio le mégaphone. Tu n’as jamais rêvé de rivaliser avec Thierry Luthers et de monter sur les planches ?
C’est une chose qui me plairait : j’aime bien chanter. Mais je ne ferai jamais ça en public : Pascal Obispo et …Thierry Luthers n’ont rien à craindre de moi !
Revenons au foot ! Te souviens-tu de ton premier match au RFCL ?
C’était en Coupe de Belgique, à Jupille. Je me souviens avoir été charmé par l’ambiance du club Rouge et Bleu où, pour un petit match, il y a plus de monde qu’ailleurs. Cela reste un bon souvenir. Je jouais comme arrière gauche. C’est avec l’arrivée de Czerniatynski comme coach que je suis devenu défenseur central.
Tu vas avoir 37 ans. Bravo. Ce sont surtout les gardiens de but qui atteignent ce cap. Ton avenir sera encore comme joueur Rouge et Bleu l’année prochaine ?
Physiquement, je me sens très bien. Mais il faut garder les pieds sur terre. J’ai trois enfants, un boulot passionnant qui me prend beaucoup de temps. La professionnalisation du club devient exigeante. Je pars généralement au boulot à 5 heures 30 avant l’entraînement à 18 heures pour renter chez moi à 20 heures 30 – 21 heures.
Puis un incident important a bousculé notre vie juste avant le match à Dessel : mon épouse a failli mourir. Une embolie pulmonaire avec un infarctus de tout un poumon. Je l’ai appris lors de l’échauffement. J’ai fait mon match. (Un grand merci au docteur Labalue qui était en contact avec les soins intensifs de la citadelle et qui m’informait de la situation). Il est possible que cette saison soit la dernière mais je me concentre d’abord sur ces 8 derniers matchs particulièrement importants pour notre club.
Comment va ton épouse ?
Mieux. Mais avec des douleurs qui la limitent. Le poumon atteint reprend lentement sa fonction.
N’as-tu pas le sentiment que tu aurais pu faire une plus grande carrière ?
Peut être. J’ y suis passé tout près à plusieurs reprises.
Quand Liège a été Champion de D3, j’aurais pu faire partie de cette équipe. Mais j’ai fait un choix familial en rejoignant mon beau-frère Régis Genaux qui était coach au R FC Sérésien (23).
A 21 ans, alors que je jouais à Millen, j’ai connu une belle épopée en Coupe de Belgique. En seizième de finale, conte le Lierse de Marius Mitu, Laurent Delorge, Gilles De Bilde ou Bertrand Crasson nous n’avons été battus que 3-2 et j’avais marqué les deux buts (du pied droit). Sept ou huit clubs de D1 m’ont suivi assidûment mais cela ne s’est pas concrétisé. Ce ne fut pas facile de m’en remettre. Mais, aujourd’hui, je suis fier du chemin parcouru.
Que représente le foot pour tes garçons ?
Auguste n’a que cinq mois et Jules, l’aîné de huit ans, n’aime pas le foot. Mais Léon que j’entraîne au RFCL est un grand passionné et joue en U7. Il est même carrément fan du RFCL et chante régulièrement les chansons du club à la maison.
Petite anecdote, lors de ses cours de natation (il n’avait que 4 ans), il avait oublié son essuie, un moniteur lui avait prêté le sien mais il n’a jamais voulu l’utiliser car il s’agissait d’un essuie du standard (rire).
Tu connais le club depuis sept ans. Comment vois-tu sa progression ?
Sportivement, je compare la D1 amateur avec l’ancienne D2 tant le niveau est très élevé.
Même chose en interne : il y a de plus en plus de joueurs pro au club avec des entraînements en journée pour eux. Avec Arnaud, Sergio et Simon, nous ne sommes plus que quatre a avoir une activité professionnelle extrasportive. Mais nous nous entraînons quand même cinq fois par semaine.
Devant les contraintes du football-fric actuel et face à des clubs qui ne survivent qu’en passant dans des mains étrangères, j’ai un grand respect pour la direction qui maintient le caractère régional du club avec majoritairement des joueurs régionaux pour une progression sportive certaine.
Un petit bémol : il me semble découvrir un petit découragement chez nos supporters. Je comprends leur impatience eux qui ont maintenu le club en vie à un certain moment et qui ont montré un attachement sans faille pendant 20 ans de galère. Nous avons voulu monter de niveau et les supporters devraient comprendre que nous ne pouvons jouer la tête immédiatement. Cette série est plus relevé et bien plus excitante que ce que nous avons connu ces dernières années. Les joueurs ont besoin du soutien des supporters pour atteindre ensembe le but de cette saison : le maintien.
Je peux juste leur promettre que nous ne lâcherons rien.
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Nov 01, 2024 Commentaires fermés sur Télévie | Participez à la tombola