15 Oct 2018 Communication A épingler, Divers
Né le 10.07.1998 à Seraing
Parcours sportif
DARING CLUB DE COINTE (9266) 31.08.2004/30.06.2015
ROYAL FOOTBALL CLUB SERESIEN (23) 01.07.2008/30.06.2010 (prêt) – 06.08.2010/30.06.2011 (prêt)
ROYAL FOOTBALL CLUB DE LIEGE (4) 06.09.2012/30.06.2015 (prêt)
ROYAL FOOTBALL CLUB DE LIEGE (4) 01.07.2015/2018/(2021)
(source : FOOT 100 asbl)
Statistiques (02.10.2018)
– A disputé 60 matches (51 championnats, 9 coupes)
– 1er match officiel : RFC WARNANT (5779) – RFC DE LIEGE (4) 1 – 3 (Coupe de Belgique – 07.08.2016)
compo : Romain Matthys, Emmanuel Massa, Arnaud Winandts, Jonathan D’Ostilio, Eric Vandebon, Sergio Teruel Diaz, Amine Jiyar (Tom Dethier 86(), Grégory Dufer, Dieudonné Lwangi (François Henke 62′), Axel Dheur, Dylan Lambrecth (William Mauclet 50′)
buts : Lambrecth, csc, Winandts
(statistiques établies grâce à la collaboration d’Andrea Morreale)
Vous êtes né à Seraing. Où résidez-vous aujourd’hui ?
A Flémalle.
Vous avez, à six ans, officiellement été affilié au DARING CLUB DE COINTE (9266). Avant cela, aviez-vous déjà joué ailleurs ?
Oui, j’ai joué à EURO YOUTH LIEGE 75 (8285) qui, en 2007, a fusionné avec le DARING CLUB DE COINTE (9266), justement. A l’époque, on ne pouvait règlementairement s’affilier avant l’âge de six ans. Au début, je jouais comme attaquant.
Comment êtes-vous devenu gardien de but ?
En fait, j’ai toujours aimé cette position. Un jour, à Cointe, le gardien titulaire encaissait trop de buts à son goût et a voulu abandonner. A partir de là, j’ai pris ses gants et je n’ai plus quitté cette responsabilité. J’avais six ou sept ans.
Vous avez eu raison. Vous êtes devenu un des chouchous des supporters surtout après le dernier match contre Lierse Kempenzonen.
Puisque vous le dites !
Il est vrai que le match, il y a deux semaines, à Lier restera un bon souvenir.
Votre premier match officiel eut lieu à Warnant le 07.08.2016. Vous veniez à peine d’avoir dix-huit ans. Vous en souvenez-vous encore ?
Oui, je m’en souviens. Mais surtout du but d’Arnaud grâce à un retourné qui avait lobé le gardien adverse.
Ce n’est pas fréquent un gardien de but qui débute à cet âge. Comment cela s’est-il passé ?
Une semaine et demie avant, j’avais appris ma sélection. Je n’étais pas stressé puisqu’il s’agissait d’une équipe quelques divisions en dessous de nous. Je ne me souviens plus si j’ai joué un bon match ou pas. Mais on a gagné.
L’année passée, vous avez été blessé à l’épaule et, par manque de gardien, le club a fait appel au Franco-MartIniquais de Bastia Jeffrey Baltus. Quels étaient vos rapports ?
Avec beaucoup de respect : moi, pour sa brillante carrière; lui, en me transmettant son expérience. Il me conseillait notamment pour des dégagements plus efficaces. On a gagné quelques points grâce à lui. Je garderai un grand souvenir de l’avoir côtoyé.
Savez-vous où il se trouve aujourd’hui ?
Je l’ignore; il y a quelques semaines, il cherchait un nouveau club.
Il se trouve dans le sud de la France en Nationale 3. Il y a trois semaines, il signait au RACING CLUB OLYMPIQUE AGATHOIS situé à Agde dans l’Hérault.
Avec Nicolas Pire, quels ont été vos contacts? Lui qui est Professeur de sciences à l’Athénée de Huy a-t-il été, pour vous, un professeur de football ?
Tout à fait ! Il m’a beaucoup appris sur la bonne position dans le goal. Je suis arrivé très jeune à cette place : il a toujours été très correct et m’encourageait. S’il laisse un si fort souvenir aux supporters, ce n’est pas seulement parce qu’il a été bon sur le terrain.
Et Arthur Cremer ?
Je le connaissais déjà avant le RFCL : on s’entraînait ensemble, au Foot Elite, depuis au moins trois ans. En plus du talent qu’il exprime déjà, il a une grande marge de progression. Avec l’écolage de Pierre Drouguet, je crois qu’il deviendra un grand gardien.
Avez-vous une profession ? Suivez-vous des études ?
Au début, je voulais faire des études. Mais, avec le football, cela devenait compliqué. Je parle correctement l’anglais; aujourd’hui, je suis des cours de néerlandais.
Donc, vous parlez flamand avec Mika M’Fwamba et Yoshi Mariën !
Je commence. J’essaie de parler avec eux dans leur langue. Mais ils doivent souvent me corriger. Je les fais souvent rire en parlant néerlandais avec mon fort accent wallon !
Pour vous, depuis quatre ans au RFCL, c’est aussi une histoire de famille : votre Maman, Francine Alexis, est particulièrement active au club.
Elle s’occupe des cotisations et est Secrétaire de l’Ecole des Jeunes. Comme elle me conduisait au club et que j’y passais beaucoup de temps (j’y ai même été entraîneur des jeunes), sur les conseils de ses amies, Virginie et Jocelyne, elle a proposé son aide.
L’équipe A joue de mieux en mieux mais nous n’avons, ce 02.10.2018, que deux points en cinq matches. Gardez-vous espoir ?
Oui ! Nous gagnerons des matches. Mais je constate que nous sommes dans une division très compliquée où la moindre erreur se paie cash. Mais je suis confiant : on a les qualités de nos ambitions. A Deinze, nous n’avons pas été ridicules. Et nous avons pu montrer ces qualités mais …sans marquer de buts !
Quels sont vos projets de footballeur ?
Arriver le plus haut possible et ne rien regretter. Ne reste plus qu’un peu de chance.
Avez-vous des hobbies ?
Le tennis. Je suis classé B0 ou B2. Je joue aussi au squash avec ma mère. Quand j’en ai l’occasion, je rejoins mes amis qui restent aux études.
D’où vient votre diminutif « Kakou » ?
Gamin, j’étais fort espiègle et …casse-cou ! Les lettres « sse » ont disparu pour me donner le surnom « Cacou ». Même si beaucoup écrivent « Kakou ».