29 Jan 2019 Communication A épingler
2 – Simon LIGOT | 24.03.93 | Arrière droit
Né à Namur le 24.03.1993
Parcours sportif
ROYAL CERCLE SPORTIF SCHALTIN (3540) 09.08.1999/24.04.2009
ROYALE UNION WALLONNE CINEY (460) 01.07.2007/30.06.2008 (prêt)
ROYAL STANDARD DE LIEGE (16) 08.07.2008/24.04.2009 (prêt)
ROYAL STANDARD DE LIEGE (16) 14.05.2009/30.06.2015
UJPEST FOOTBALL CLUB DOZSA (Hongrie) 01.07.2013/30.06.2014 (prêt)
CERCLE SPORTIF VISE (Société Royale) (369) 01.07.2014/30.06.2015 (prêt)
RFCL (4) 28.07.2015/2019/(2020)
(sources : Foot 100 asbl)
Statistiques (23.01.2019)
Quatrième saison
A disputé 47 matches (44 championnats (1 but), 3 coupes
1er match officiel : ROYALE UNION WALLONNE CINEY (460) – ROYAL FOOTBALL CLUB DE LIEGE (4) 0 – 1 (26.08.2015)
Compo : Nicolas Pire, Gaëtan Audoor, Benoît Masset, Marin Lacroix (Simon Ligot 52′), Eric Vandebon, Tom Dethier, Sergio Teruel Diaz, Julien Meunier, Jean-Sébastien Legros (Julien Charlier 70′), Anthony Lorenzon (Curtis Kabeya 79′), Axel Dheur.
Buteur : Benoît Masset
(avec l’aide d’Andrea Morreale)
Simon, né à Namur, où habitez-vous aujourd’hui ?
A Soumagne, avec ma compagne et Lou, notre petite fille qui n’a que trois semaines.
Comment êtes-vous arrivé au football ?
Mon Papa est un amateur de foot mais sans avoir vraiment été joueur. Par contre, mon Grand-Père Auguste a été mon exemple : il a toujours été footballeur notamment à l’Union Condruzienne et, à 65 ans, jouait encore en Vétérans au FC Pessoux. (NDLR : Auguste Ligot est né Hamois le 24.12.1932. Il nous apprend que Marie, 18 ans, soeur de Simon a été Médaille de bronze au championnat de Belgique de cross ainsi que Championne Provinciale du 1.000 mètres). Comme j’habitais Schaltin, c’est dans le club de la localité que j’ai débuté.
Senakuku est né aussi à Namur. Vous le connaissiez déjà avant Rocourt ?
Oui, je l’ai côtoyé à l’Académie du Standard avec Jonathan D’Ostilio, Benji Van der Ackerveken et Julien de Sart, qui joue aujourd’hui à Courtrai.
Dans le noyau RFCL, vous êtes le seul Belge a avoir joué à l’étranger. Racontez-nous.
Cela faisait deux ans que je jouais en réserve au Standard. Je me sentais bloqué dans ma progression et me faisais rejoindre par des joueurs plus jeunes. Je voulais franchir un palier et être confronté au jeu des adultes plus expérimentés. Comme le fils de Duchâtelet était Président de Ujpest Dozsa en Hongrie et que ce club cherchait deux attaquant et un back droit, j’ai passé un test avec Ujpest alors qu’il était en stage d’été à Saint-Trond. Lors d’un match amical contre Malines, Ujpest a estimé que je correspondais à ce qu’ils voulaient.
En Hongrie, avez-vous progressé et acquis de l’expérience ?
Au début, j’ai du m’adapter. Mais après deux matches, je suis devenu titulaire. Tout commençait bien dans une D1 nationale. J’étais bien intégré dans le groupe. Mais, un peu avant Noël, j’ai subi une blessure au niveau des hanches. Quand je suis revenu, après m’être fait soigner en Belgique, Ujpest avait changé d’entraîneur, qui ne m’a plus fait jouer. J’ai décidé alors de revenir en Belgique.
Conseilleriez-vous la Hongrie ?
La capitale, Budapest, est une ville magnifique et que l’on doit découvrir.
Et les Hongrois ?
Ils sont fort nationalistes. Quand Duchâtelet a voulu investir pour une Académie en Hongrie, le gouvernement l’a bloqué. Rencontrer dans les rues un Africain noir ou un Musulman est rarissime. Mais le contact individuel avec les gens que j’ai rencontrés était fort chaleureux. Même si ce n’est pas la chaleur de Liège.
Comment s’est passé votre retour en Belgique ?
J’ai été prêté à Visé. Trois mois après mon arrivée, le club tombait en faillite et les joueurs de l’équipe A ont disparu. Conditionné par mon prêt, j’ai du rester et jouer avec l’équipe des Juniors. Ces jeunes ont failli assurer le maintien et ce n’est qu’aux tirs au but du dernier match du tour final contre Acren que Visé quittait la division.
Comment êtes-vous arrivé à Rocourt ? Et comment vivez-vous votre présence au club ?
Visé en faillite, j’avais déjà été contacté fin 2014 alors que Liège était en Promotion. Cette division ne correspondait pas à mes ambitions et je ne pouvais pas règlementairement quitter le club de Visé. Le club Rouge et Bleu est monté en D2 Amateurs. Gaëtan Englebert m’a parlé du projet du club dont notamment le retour à Rocourt. D’après les échos que j’avais à droite et à gauche, j’apprenais que le RFCL était un club honnête et sain. Ce qui m’a convaincu.
J’ai vite trouvé ma place de titulaire. Malheureusement, ma blessure aux hanches est revenue. Et, contrairement à ce qu’avait pensé le staff médical de Sclessin, la blessure était plus sérieuse que cela. J’ai du me faire opérer trois fois. Depuis deux ans, j’accumule les problèmes. Les infiltrations m’aident même si je ne suis pas encore à 100 % de ma forme. Mais je reviens dans le circuit.
Au niveau de la carrière, le RFCL qui est un grand club, fut le bon choix.
Quelle est votre place de prédilection ?
Back droit, mais je suis souvent amené à monter sur le flanc droit.
Vous souvenez-vous de votre premier match officiel ?
C’était à Ciney où j’avais joué une saison. Je revenais de blessure à la cheville lors d’un match amical de préparation. C’est Benoît Masset qui nous a donné la victoire en marquant contre le club qu’il venait de quitter.
Comment voyez-vous votre avenir ?
J’espère jouer le plus longtemps possible. Je poursuis depuis un an et demi un formation pour devenir en fin d’année Patron chauffagiste sanitaire. En fonction de ma forme, j’aurai la possibilité de faire le meilleur choix. Je ne ferme pas la porte au foot, en tout cas.
Quels sont vos loisirs ?
Avec les cours deux soirs par semaine, les entraînements et le match du week-end, ne me restent que peu de loisirs. Je consacre mon temps libre à ma compagne, ma fille, ma famille et mes amis.
Retrouvez les autres interviews UNE RENCONTRE, UN JOUEUR en cliquant sur ce lien.